William Smith - Serpentard - Cinquième année.

I. Etat Civil


Nom : Smith
Prénoms : William
Surnoms : Willy
Anniversaire: 16 juillet
Age : 15 ans
[b]Année : Cinquième
Maison :



II. Physique


Cheveux : Ces cheveux courts en bataille sont d’un noir qui tirerait presque sur le bleu. Au grand damne de leur porteur, ils sont fins et sont donc assez difficiles à tenir en place, mais gardent en presque toujours un aspect assez aérien qui dégage pleinement son visage et s’agitent pour le moindre souffle de vent ou autre mouvement de la tête.

Yeux : On peut voir, au fond de ces yeux d’un vert assez clair, une profonde tristesse. Cependant la première impression que l’on peut tirer de ceux-ci est une profonde dureté semblant défier le monde qui l’entoure.

Visage : Ce visage assez fin évoque la dureté de la vie. Son nez semble avoir été cassé plusieurs fois et ses yeux semblent en avoir vu plus qu’il ne lui en aurait fallut. Son oreille droite a également perdu un morceau de cartilage, tandis que la gauche est ornée d’un anneau fait d’un simple fil de fer qui garde sont brillant originel.

Taille : William n’est pas très grand, il ne mesure qu’un mètre et soixante-treize centimètres. Cela lui permet de passer inaperçus en cas de nécessité. Il m’apprécie toute fois pas que l’on se moque de sa taille et se fâchera facilement.

Corpulence : William a plutôt la corpulence d’un gymnaste que celle d’un rugbyman. Il est frêle et élancé, mais semble en même temps assez musclé, mais l’uniforme de Poudlard ne soulève pas vraiment cet aspect, et le diminuerait même plutôt.

Style vestimentaire : On ne saurait trop dire que William a un style vestimentaire particulier. Lorsqu’il est à Poudlard il porte presque toujours son uniforme, et en dehors, il opte pour des vêtements un peu plus larges et simples, souvent usés par le temps, il a une préférence pour l’assortiment jean noir/chemise noire.

Signe particulier : Il porte en continu une boucle d’oreille à gauche qui a été faite pour lui à partir d’un morceau de fil de fer par l’un de ses amis. Il y tien comme à la prunelle de ses yeux.

III. Caractère


Qualités : Malgré un air dur et fortement sarcastique, William est un garçon qui est capable de grands sacrifices pour les personnes qui ont su gagner sa confiance, il sera capable de faire preuve d’un fort courage et d’une ténacité hors norme pour accomplir ce qu’il désire.
Malheureusement parfois cela peut l’entraîner un peu loin et jouer en sa défaveur.

Défauts : Il est dommage au sein d’une si bonne école d’avoir des élèves si peu tournés sur les études, cependant ils existent et William en fait partie. Il n’est guère bon élève, même s’il apprécie faire usage de la magie et en apprendre toujours un peu plus dessus. Le travail intensif n’est pas fait pour lui. Et il fait peu d’effort pour changer cela, n’ayant sûrement pas trouvé assez de motivation selon lui. Cette idée est si ancrée dans son esprit qu’elle montre bien son côté très borné et têtu. Pour finir cette liste non exhaustive, on pourrait dire qu’il est impulsif et sur la défensive face aux personnes assez aisées.


IV. Histoire

William est le fils d’une famille assez riche qui vivait à Londres. Cependant cela, personne ne le sait.

Au cours d’une nuit claire d’été, il y a des années de cela, des cris stridents purent se faire entendre dans les beaux quartiers de Londres. Une bougie à la flamme tremblante éclairant légèrement la pièce. En s’approchant de la fenêtre on pouvait voir une jeune femme allongée sur le lit, apparemment en proie à une grande douleur. A ses côtés une femme d’un âge plus respectable semblait chercher quelque chose sous les draps.

Au bout de quelques moments elle en sortit un bébé, encore ruisselant de liquide amniotique. Après quelques mots doux à la femme et à l’enfant nouvellement né, elle entrepris de laver ce dernier. Sans montrer l’enfant à sa mère, la femme la plus âgée quitta la pièce dans l’empressement, et enfila bientôt une cape d’été d’un vert émeraude qui ondulait dans la brise du soir. Quand soudain elle disparut aussi soudainement que l’on claquerait des doigts mais l’on ne pu entendre qu’un « Crack » sonore.

On pourrait retrouver cette femme a quelques kilomètres de cela, devant de lourdes portes en chêne portant un écriteau en bois gravé, on pouvait y lire « Orphelinat Sainte Maxime ». Devant cet édifice elle déposa l’enfant enroulé dans des linges propres. Après un dernier baiser sur le front, elle disparut dans un nouveau crack sonore, alors que la lumière du hall s’allumait. Une sœur ouvrit un panneau encastré dans la porte, laissant filtrer dans la rue noire un rayon de lumière formant une série d’ombres menaçantes sur les murs alentours. Alors qu’elle allait refermer le panneau, un petit cri étouffé attira son attention. Elle décida alors d’ouvrir la porte pour pouvoir saisir le petit être qu’elle vit se débattant dans ses couvertures.

- Toi aussi tu commences bien mal dans la vie, dit elle dans un soupir alors qu’elle refermait le lourd battant de la porte dans un claquement sinistre rappelant celui d’une porte de prison.

C’est ainsi que commença la vie de ce petit être qui fut baptisé William, en raison de l’année ou il avait été trouvé, et Smith, comme tout les enfants de l’orphelinat qui n’avaient pas de nom. Cet orphelinat était tenu par des sœurs, et il y régnait une discipline de fer, en plus de la précarité ambiante.

C’est donc entouré de nombreux enfants de son âge que William grandit. Il démontrait déjà une préférence à s’amuser plutôt qu’à étudier. L’enseignement des sœurs le captivait si peu qu’il s’échappait des cours dès qu’il le pouvait, et cela lui valait de nombreux châtiments corporels. Au début c’était une simple tape sur le crâne, cela a évolué vers la fessé exemplaire, puis continué vers des jours d’isolement et pour finir les coups de bâtons. Tout cela selon la volonté divine bien entendu, même quand cela n’était pas sa faute.

En effet non content de se faire punir pour ses propres bêtises, et voyant la violence des punitions infligées aux contrevenants, William endossait souvent, de sa propre initiative les châtiments des plus petits que lui, qui n’avaient pas voulu expressément faire la dite bêtise. Il était donc considéré par les plus jeunes comme leur grand frère. Les plus grands eux en profitaient bien aussi, lui mettant tout ce qui n’allait pas sur le dos. Tous sauf un bien évidement, Mikaël Greco. De quatre ans l’aîné de William, Mikaël était plus calme, mais protégeait les plus jeunes que lui face aux autres enfants ou même les sœurs. Le jeune martyre vit bientôt en lui le grand frère tant attendu, sa seule vraie famille. Une personne qui n’attendait rien de lui, qui faisait souvent front avec lui.

Lorsque William eut 10 ans, la pression des sœurs se faisait toujours plus forte. Il avait déjà eu des blessures relativement sévères surtout dues à une soeur nouvellement arrivée : la sœur Rosmetta. Si elle n’avait pas été une femme on aurait pu parier qu’elle joue dans l’équipe Anglaise de rugby vu sa carrure plus que … terrifiante. Tout le monde adopta donc bientôt un profil bas… sauf William et Mikaël qui formait désormais un duo inséparable.

Une nuit, alors que William avait le dos et les fessiers fortement endoloris par les coups de la sœur Rosmetta, Mikaël vint le voir dans son lit et lui proposa de fuguer, dans les jours qui suivraient. Peu sûr de lui le jeune William accepta cependant immédiatement. Et onc ce furent les jours les plus calmes que les sœurs n’eurent jamais connus.

Une nuit, le « duo infernal » provoqua une grande agitation dans le dortoir par le biais d’une bataille de polochons. Pendant ce temps les deux enfant fient passer une série de draps noués par la fenêtre, puis se firent eux même passer par cette fenêtre avec quelques vivres subtilement empruntés. Leur évasion réussie, ils déambulèrent dans les rues durant plusieurs jours.

Au bout d’un moment ils rencontrèrent un groupe de jeunes qui eux même avaient fugué de chez eux, et ils furent bientôt acceptés dans le groupe et dans cet entrepôt abandonné qui leur servait de maison. Pour vivre tout le monde se serrait les coudes et les qualités de chacun étaient mises à contribution. William, de par sa petite taille et sa souplesse avait pour but de s’infiltrer dans les maisons pour ouvrir les portes ou simplement dérober les objets de valeur excédentaires, voir parfois de la nourriture tout simplement. Il servait aussi pour faire la manche dans la rue, et appris le dur métier de pickpocket. Ils vivotaient donc tous dans un bonheur relatif mais présent, William avait trouvé sa famille.

Cependant, une nuit, des bruits purent se faire entendre devant l’entrepôt. Scotland Yard s’apprêtait à régler ce léger problème en arrêtant tout le monde. Dans la débâcle qui suivit William réussit à s’enfuir avec 4 ou 5 autres jeunes du groupe, mais Mikaël ne pu s’échapper et fut donc jeté en prison, ce qui porta un grand coup au moral du plus jeune.

Cependant un soir, alors que William « travaillait », un homme sembla sortir des ténèbres juste à côté de lui, et se tenait parfaitement droit malgré le vent et le léger déséquilibre que pouvait entraîner la présence sur les toits de Londres. Cet homme le salua par son prénom. William ne pouvait fuir, ses jambes refusaient de bouger, ce qui lui parut bizarre étant donné ses capacités à fuir devant le danger.

Cette personne portait une grande robe d’un bleu clair, et s’assit à côté de lui en le regardant avec un sourire qui semblait sincère. Il lui expliqua alors de nombreuses choses que William ne compris pas tout à fait, il était un sorcier, faisant partie de la grande communauté magique et était admis à l’école de Poudlard pour apprendre à utiliser ces capacités. Sous le choc William tomba du toit mais, alors qu’il pensait voir sa fin venir, un faisceau bleu le toucha à la poitrine et cela le ralenti pour qu’il touche le sol avec la plus grande délicatesse. N’en revenant pas de cet exploit, William accepta l’invitation du sorcier. Quelques jours après il achetait ses affaires au chemin de traverse et partait vers Poudlard, sa nouvelle maison.

Désormais chaque année il pouvait vivre à Poudlard, suivant les cours comme cela lui plaisait, c'est-à-dire juste assez pour passer dans l’année supérieure. Il obtint d’ailleurs ses BUSES en bon dernier. Et le voici désormais en cinquième année avec de nombreuses heures de retenues derrière lui.